Live Report : Superbus – La Passerelle (Florange) – 19 mars 2013
Amis pop-rockeur, amies pop-rockeuses,
J’espère pour vous que vous n’avez pas loupé le concert de Superbus le 19 mars à la Passerelle à Florange car ce concert était immanquable ! Après 10 ans de carrière, 4 albums et un BestOf, Superbus est de retour pour leur tournée « Sunset Tour ». De plus, ce 19 mars marquait la première date de cette tournée. Pas de première partie pour cette date mais Superbus à eux seuls font le show à merveille. Un groupe pour des fans de 7 à 77 ans et plus si affinité à voir le public éclectique présent dans la salle : des mamies sur ressorts, une jeunesse démonstrative et des hommes venus voir la quasi perfection de la chanteuse.
Entrée des artistes sur All Alone, premier extrait de leur nouvel album Sunset sortie en août 2012. Jennifer Ayache, la chanteuse du groupe, est accompagnée de Patrice Focone et de Michel Giovannetti à la guitare, de François-Xavier Even à la basse et de Gregory Abitbol à la batterie. Jennifer, habillée d’un petit short noir et d’un chemisier blanc transparent, semble à mes yeux tellement parfaite qu’on la croirait tout droit sortie d’un jeu vidéo, type Lara Croft en habits de scène, on en baverait presque. Le groupe enchaîne les titres de leur nouvel album (il ne faut pas oublier qu’ils sont quand même là pour faire leur promo).
Le public commence lui, tout doucement, à se mettre dans l’ambiance de la soirée quand sonnent les premières notes du tubesque Whisper… Un vrai moment rock qui résonne sur les parois de la Passerelle et fait hurler la foule en délire. De toute évidence, le style rétro de Superbus a évolué vers un peu de grunge et de rock alternatif, grâce à la résonance USA de leurs nouveaux titres enregistrés à Los-Angeles. Chacun des membres du groupe a une présence unique et remarquable sur scène et Jennifer a une énergie complètement débordante.
Juste avant le titre Apprends-moi, Jennifer lance un « il fait chaud ici ce soir, je veux tous vous voir nu… » et lance des regards coquins et des « bonsoir vous » au public présent. Aussitôt dit aussitôt fait, des t-shirt, des pulls, et même des pantalons et de timides soutiens-gorges sont balancés sur scène. Malheureusement pour les spectateurs masculins la chanteuse ne se déshabillera pas. Patrice Focone nous confie cependant qu’en allant les voir à l’Olympia, vous aurez peut-être la chance de le voir se déshabiller. Le groupe re-décore alors la scène et reprend ensuite la plupart des tubes qui ont fait leur succès, en passant par Butterfly, le Rock à Billy, Radio Song et ça mousse.
Un très beau premier rappel tout en douceur sur la reprise du titre de Lana Del Rey ,Video Games, on en oublierai presque l’original tellement le groupe se l’approprie. Superbus enchaîne sur les titre A la Chaine, Addictions et La Cible. La chanteuse semble être sur ressorts et malgré tout, sa voix est impeccablement en place (viendrait-elle d’un autre monde ?). Superbus repart, semble-t-il pour de bon, mais les lumières salles sont toujours éteintes. Finalement, après quelques minutes de suspense, le groupe revient nous interpréter Bad Boy Killer juste pour nous, parce qu’on est un public du tonnerre (oui, je vous jure, les lorrains sont dans la place). On précise tout de même la mauvaise blague de la chanteuse « Au revoir Florange Floresti », en même temps quand on a pour référence les Nuls, on ne peut qu’avoir des blagues…douteuses !
Il n’y a rien à dire, Superbus en live, c’est juste du bonheur en barre, un groupe à écouter en concert plus que sur CD finalement. Une présence et une symbiose radicale entre chacun des membres du groupe. Ca envoie et l’énergie est présente du début à la fin. Apparemment, eux aussi ont apprécié le rendez-vous Passerellien vue les grands sourires de Jennifer et sa petite phrase de fin « On reviendra… ».
Article : Margaux Gatti
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