Go By Brooks – Sortie de leur premier EP le 10 janvier 2015 à Aspelt (Salle T’Scheier)

La libellule prend son envol !

Peut-être avez-vous déjà vu ce signe énigmatique de libellule sur un flyer ou dans les journaux. Il s’agit ici du symbole choisi par un groupe de nouveaux venus sur la scène musicale luxembourgeoise appelé Go By Brooks, traduisez « Va par-delà les ruisseaux ». Pas si nouveaux que ça pour le Magazine Karma qui les avait choisis pour la sortie du numéro 7 ici.

Ce groupe de pop-rock mélancolique entame sa métamorphose en sortant son premier EP 5 titres « Rivers ». Venez découvrir l’univers diaphane et rythmé, féerique et rock de ce groupe lumineux et mystérieux à Aspelt dans la salle du local T’Scheier le samedi 10 janvier 2015 à partir de 21 heures. L’entrée est gratuite et la première partie sera assurée par Daniel Balthasar & Band (dans notre local ici) avec un joli set acoustique.Les petits ruisseaux font les grandes rivières

Ce premier EP est avant tout une invitation dans le monde poétique mais contrasté du groupe composé par Laetitia Koener, instigatrice du projet, qui est aussi la chanteuse et guitariste du groupe, Jérôme Moes au synthétiseur et aux chœurs, Gilles Krein à la batterie et percussions et Sacha Heck à la basse. Depuis peu Nicolas Palumbo, guitariste déjà aperçu lors des performances des groupes Chr!s, Emilie Duval ou Mental, fait lui aussi partie de l’aventure.

Chevauchez cette libellule, symbole que le groupe n’a pas choisi au gré du vent, car c’est à la fois un animal fragile plein de grâce et un redoutable prédateur. « Dancing With The Devil » et « Obey » tous les deux à consonance plus rock et au rythme marqué s’avèrent être une introduction efficace et font la part belle au solo de guitare. La trajectoire saccadée de notre libellule s’arrête ensuite sur la plage 3 de l’EP dans les rues de la soi-disant ville de l’amour. « Streets of Paris », que vous avez déjà pu découvrir sur différentes stations de radio au Luxembourg, révèle une écriture plus cynique et met à jour les faux-semblants d’une des villes les plus touristiques au monde. A partir de là, la libellule navigue en eaux plus calmes, d’abord dans les aléas de la vie et ces petites épreuves qui vous rendent plus forts dans « Beautiful Loser », pour terminer sur les larmes d’un amour perdu dans « Take My Hand ».

Le flyer ici :