Qui n’a jamais dansé dans un bal, un mariage ou en boîte sur l’Aventurier ou un autre des tubes d’Indochine ? Fondé en 1981, le groupe a connu un succès fulgurant pendant les années 80 et après une traversée du désert dans les années 90, le groupe est revenu sur le devant de la scène au début des années 2000 avec Paradize, retrouvant le succès rapidement et enchaînant depuis albums et tournée à succès. Aujourd’hui, c’est à mon tour de les découvrir sur scène à l’occasion de leur venue au Galaxie d’Amnéville ce 11 octobre 2013.
Arrivé en retard au Galaxie en raison de routes encombrées par les nombreux spectateurs venus voir le concert, celui-ci étant sold-out ce soir, j’apprends avec bonheur que le groupe de première partie, Klink Clock, n’a pas encore commencé alors que nous devrions être à l’entre-acte si je puis dire.
Découverte du jour comme pour le concert des Cocorosie avec Sheep, Dog and Wolf, le groupe envoie en duo, une musique puissante, directe et énergique. Classé comme rock garage grunge, leur jeu me rappelle celui des jurassiens de Catfish en version rock. A 100% tout au long du concert, ils fixent le ton de la soirée : Intensité et qualité ! Ils enchaînent leurs titres, visiblement heureux d’être là et remercient le public pour leur curiosité. Souriants et dynamiques ils chauffent la foule amassée devant la scène et préparent bien l’arrivée d’Indochine.
Après un changement de plateau assez rapide, l’espace utilisé par Klink Clock étant seulement le devant de scène, le rideau tombe sur le décor de scène d’Indochine avec Nicola Sirkis en fer de lance, les deux guitaristes et bassiste en avant et les autres musiciens sur la partie arrière de la scène, surélevée et entourée d’écrans géants qui vont diffuser nombre d’images qui vont compléter le décor de scène au couleur de Black City Parade, leur dernier opus. Le public siffle, acclame, dès qu’un technicien monte sur scène pour le changement de plateau. Une ola est même lancée et tourne en boucle entre tribunes et la fosse pendant plusieurs minutes. Tout est prêt pour l’arrivée de la bande à Sirkis.
A leur entrée sur scène la foule est en ébullition et alors que résonnent les premières notes et les effets lumineux, un écran géant souple se déroulent autour de la fosse formant un grand cercle avec les écrans du fond de scène. Le résultat est franchement sympathique et la scénographie est un régal, même pour quelqu’un qui ne serait pas fan du groupe. Rien n’est laissé au hasard et l’avancée de la scène est bien utilisée par Nicola pour s’approcher au plus près de son public accompagné par des jets de confettis ou des nuages de fumées savamment coordonnés avec la musique et son jeu de scène. Le résultat en photo montre bien l’ambiance qui s’en dégage.
Le groupe enchaîne les titres suivants, entre succès de leurs débuts, d’autres plus récents et ceux de leur dernier album :
(Black City Club)
Le public est chauffé à blanc et semble prendre grand plaisir au même titre que le groupe et son leader qui ne s’économise pas, comme en transe, dansant, chantant, jouant comme il sait si bien le faire. Une véritable communion s’est établie avec le public qui entonne l’air de chaque nouvelle chanson interprétée. A noter aussi que le prix des places est assez raisonnable pour un show d’une prestation scénique de qualité.
Le show se termine après deux heures intenses et le public, à la sortie, semble ravi. Je suppose que certains sont peut-être même revenus le lendemain pour la seconde date au Galaxie. Je suis personnellement ravi d’avoir pu découvrir le groupe sur scène même si je suis un fan de style plus rock, plus lourd. Une vraiment bonne soirée et mention spéciale pour Klink Clock. Courrez les découvrir !
Article et photos : Cédric Mathias