Comme chaque année, le Magazine Karma était présent sur les terres du Michel pour vous relater trois journées (et nuits) de fête, de plaisir et surtout de musique, dans le Jardin du Michel.
JARDIN DU MICHEL – Jour 1
C’est sous la magnifique affiche de Théo Gosselin, un de mes photographes coup de cœur, que je découvre la programmation du Jardin du Michel… Cette année sera donc sous les signes du voyage, des songes et de l’amitié, le tout réuni dans un court instant de lumière qui restera immortalisé à l’infini. Pour compenser le désastre de l’année précédente, le ciel a décidé de faire une jolie fleur au Jardin du Michel en offrant un week-end caniculaire. Comme quoi, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Ce week-end annonce donc de la chaleur mais aussi une forte affluence en cette année 2014, année des 10 ans du festival. Et 10 ans ça se fête… Les programmateurs du JDM nous ont préparé de belles surprises, riches en diversité et en découvertes. De The Offspring à Skip The Use en passant par Alice Cooper, tous les styles sont au rendez-vous !
C’est sous un ciel bleu azur que nous arrivons à Bulligny… Après une heure de bouchons en voiture climatisée (ouf) et après un petit contrôle d’alcoolémie de la maréchaussée, nous arrivons sur un parking à vagues tout droit sorti du grand bleu. Appareil photo sous le bras, nous voilà arrivés dans le beau Jardin du Michel. Cette première soirée annonce environ 9000 spectateurs grâce en parti au groupe internationalement connu The Offspring !
C’est Luna Gritt qui ouvre le bal, un duo nancéien que l’on a déjà pu rencontrer dans le Magazine Karma. Douceur et puissance se mêlent pour une ouverture de festival très calme, bercée par les premiers arrivants. S’en suit La Rue Ketanou, qui était présent à la toute première édition en 2005. Comme quoi, on ne change pas une équipe qui gagne. Déjà vus et revus, Florent, Olivier et Mourad sont toujours présents pour faire danser les foules. « Les Hommes que j’aime » met le feu au jardin et fait danser la foule.
Le groupe Tournée Générale fête également ses 10 ans et poursuit dans la lancée avec leurs chansons engagées et le point levé.
Pas le temps de se reposer, mister Greg, le beau bassiste des Offspring nous attend pour une interview en salle de massage tout en anglais (que vous pourrez lire prochainement). Juste le temps d’un rapide passage pour allé voir Danakil mettre le feu à la grande scène.
Sur la scène alternative, les alsaciens de D-BangerZ nous donnent rendez-vous pour un grand moment de hip-hop français. Le groupe vient présenter son nouvel EP Boîte à Musique. Le public est au rendez-vous et attend avec impatience The Offspring qui arrive sur la grande scène. Ça crie, ça hurle, ça saute dans tout les sens. Une bouteille d’eau et une chaussure dans la figure plus tard (outch) le groupe apparaît. Encore un anniversaire à fêter, les 20 ans de l’album Smash, l’incontournable de la scène punk rock… Le spectacle réveille nos souvenirs d’adolescence. Qui n’a pas dansé sur The Kids are’nt Alright, Come out and Play ou encore Why don’t you get a job ?… Un spectacle fracassant, le groupe, malgré ses 30 ans d’existence donne un maximum à son public.
S’en suit mon gros coup de cœur de la soirée et une belle découverte. Du hip-hop, du swing et de l’électro… Mélangez le tout et vous obtenez Lyre le Temps. Ça vous donne envie de danser, de chanter, de sauter. A voir en live absolument, let’s Swing !
Kaly Live Dub ferme la marche en offrant aux festivaliers le son lourd de son dub planant. Des berceuses pour accompagner cette première courte nuit de camping… Chaleur oblige, les festivaliers ont certianement peu dormi !
JARDIN DU MICHEL – Jour 2
Deuxième jour au Jardin du Michel… Une superbe soirée s’annonce, avec des groupes ayant su créer l’unanimité au fil des années. FFF, Alice Cooper & Skip The Use sont au programme. La journée débute sur deux groupes lorrains incontournables de la scène locale Blondstone et Dead Stereo Boots.
Puis c’est au tour de la Fédération Française de Fonck, alias FFF, de retour sur scène. Et en live, la formation ne renonce devant rien ! Marco Prince, c’est une énergie débordante de fonck et de rock qui fait sauter la foule.
Le groupe Grand Blanc poursuit le spectacle. Les Messins ont d’ailleurs dernièrement fait la première partie de Fauve, augmentant un peu plus leur notoriété. Malgré les cordes cassées du guitariste, le groupe fait le show et continu de plus belle à électriser le public.
C’est ensuite au tour d’Alice Cooper et de son véritable spectacle de grande envergure d’arriver sur la grande scène. Une carrière de plus de 44 ans avec de nombreux succès et des fans en grand nombre, un look décalé et un spectacle quasi exclusif en France puisque le JDM signe l’une des deux uniques date de l’hexagone. Tantôt guillotiné, tantôt pantin géant, à 66 ans, l’artiste offre un show mené d’une main de maître !
Le petit duo irlandais des Kid Karate fait suite sur la scène alternative pour nous présenter leur nouvel EP Light Out.
Les Lillois de Skip The Use envahissent la grande scène. Un des groupes de rock les plus populaires du moment qui a remporté une victoire de la musique il y a un an signe un nouvel opus intitulé Little Armageddon. Les 5 artistes avaient faits une grande tournée de 350 dates en 2 ans, ils nous prouvent ce soir leur passion pour la scène en présentant un show explosif avec une énergie électrisante. Les incontournables Ghost et Cup of Coffee sont reprises en cœur par le public.
Cette soirée à l’énergie imposante se termine tout en force avec le groupe de rappeurs Murkage suivit des deux jeunes DJs de KlangKarussell Live, connus pour leur tube de l’été Sonnentanz et ses 15 millions de vues !
Quelle belle journée et que de bons groupes ce soir au JDM… On en ressort plein de petit papillons dans le ventre et une envie de danser toute la nuit et plus si affinité.
JARDIN DU MICHEL – Jour 3
Après une petite rencontre avec les Ogres de Barback, nous voilà fin près à débuter cette dernière journée de JDM.
Après les 2 premiers groupes lorrains qui débutent le festival aujourd’hui, les Ogres de Barback ouvrent le bal accompagnés de la fanfare Eyo’Nle du Benin. Forts de 20 ans de chansons engagés, ils nous présentent leur nouvel Opus Vous m’emmerdez ! La joyeuse compagnie et leurs compères envoient leur enthousiasme à travers la foule.
Tout droit venus du Massachussets, le duo Vunderbar nous présente sur la scène alternative leur rock complètement barré et old school, avec leurs looks de jeunes lycéens sortis d’un vieux film anglais. Le talent arrivé tout droit dans leur berceau, les deux garçons de 18 ans nous transporte à travers l’histoire du rock.
Alpha Blondy arrive sur la grande scène, acclamé par son public. A 49 ans, il est un artiste pilier du reggae africain. Malheureusement, le spectacle un peu plat arrive difficilement à motiver les troupes mais ses tubes Jerusalem ou Afriki font chanter le public.
Une foule immense est présente pour acclamer Method Man & Redman, le duo originaire de New York qui avait fait l’affiche du film How High et pour leurs nombreuses collaborations : Cypress Hill, Limp Bizkit, Busta Rhymes… Une énergie revitalisante à l’heure où le jardin commence à fatiguer des ces trois jours de musique… précédée d’une longue introduction, soucis techniques obligent !
La soirée se fini sur le son jamaïcano-français de Biga*Ranx et son groove extra-terrestre. Suivit des DJs de Tha Trickaz. Et oui déjà la fin, 3 jours de sunset, de bonne ambiance, de joie, de rire, de musique (surtout)… On n’oubliera pas de nombreuses découvertes et la confirmation des différentes valeurs sûres ! Une grosse pensée pour les intermittents du spectacles, comme ont voulu nous préciser les organisateurs en passant une bande son avant les concerts de Skip The Use et les Ogres de Barback.
Article & photos : Margaux Gatti