Le dub, pilier incontournable de la musique jamaïcaine ayant émergé dans les années 1960 et faisant apparaître le principe même du remix, est à l’honneur au Télérama Dub Festival, événement annuel de référence en la matière. Tout au long du mois de novembre, des concerts se dérouleront aux quatre coins de la France pour célébrer ce style d’anthologie qui fit émerger les fameux soundsystem, dès son importation en Angleterre dans le cadre de la mondialisation. Il influença aussi nombre de mouvements de musiques électroniques actuelles tout en impulsant une évolution incontournable des matériels et des techniques de son que nous connaissons aujourd’hui.
Pour cette dixième édition, la programmation s’habille de quelques pointures puisque que Lee Scratch Perry, figure centrale de la musique jamaïcaine, sera présent. Dans les années 60, à l’aube de sa longue carrière, celui-ci collabora notamment avec un certain Bob Marley, moment déterminent pour cet inventeur qui fût l’un des premiers à introduire dans des morceaux des sons extérieurs tels que des pleurs d’enfants et des bruits d’eau ou d’animaux.
Adrian Sherwood, visionnaire de la discipline aux morceaux futuristes, emplis de richesse rythmique, honorera également la scène du Télérama Dub Festival, au 104 parisien, le samedi 23 novembre prochain.
Du côté des artistes français, le puissant trio brestois Stand High Patrol nous enverra aussi ses ambiances personnalisées, alliant l’esthétique anglaise à des sonorités dub electro particulièrement énergisantes. Ils incarnent le soundsytem français de ces dernières années et promettent d’enflammer la scène durant leur prestation.
Aussi, on ne vous en dit pas plus et vous proposons plutôt une petite mise en bouche, pour s’échauffer, un peu :
Article : Lucile Bitan