Les festivals jumeaux Rock am Ring et Rock Im Park qui se déroulaient du 1er au 3 juin affichaient complet dès le mois de février. Retour sur un weekend riche en décibels.
3 jours, 3 scènes, plus de 80 groupes dont des têtes d’affiche impressionnantes comme Metallica, Linkin Park et les Toten Hosen (si, si je vous jure qu’en Allemagne, ca impressionne !). Les organisateurs se sont donné les moyens d’attirer 70.000 personnes au Zeppelinfield de Nuremberg. Et le festival démarre en trombe avec Metallica en clôture du 1er jour.
Vendredi 1er juin
The Stranglers : le groupe de rock new wave britannique vieux de presque 40 ans livre un set carré, propre, ponctué par leur tube Golden Brown et une reprise des Kinks All Day and All of The Night très bien interprétée. Une excellente mise en route pour un festival de cette ampleur.
Refused : du punk hardcore suédois après de la new wave britannique ? Mouais… Heureusement que le stand de bière n’est pas loin et que Tenacious D joue juste après. Mention passable.
Tenacious D : le 1er grand moment du weekend, la présence de l’acteur Jack Black et de son acolyte Kyle Gass étant plutôt rare en Europe, le public sait qu’il faut en profiter. Seul bémol, le groupe n’a que 1h10 pour jouer et enchaine donc les titres avec moins de mise en scène qu’à leur habitude. Malgré cela let set est très bon et très bien interprété, les festivaliers sont ravis, le Rock Im Park est bel et bien lancé !
Metallica : on ne présente plus le plus grand groupe de métal du monde qui vient fêter sur scène les 20 ans de son album le plus vendu, le « black album » en en jouant l’intégralité en live. Le groupe dégage une énergie toujours aussi importante après 30 ans d’existence. Gros son, très bonne setlist et pyrotechnie auront eu raison de ma voix.
Skrillex : le DJ américain conclue la journée sur la scène alternative avec une musique électronique qui fait son effet étoffée par des animations de qualité sur écrans géants. Une agréable façon de finir ce vendredi !
Samedi 2 juin
Dick Brave and The Backbeats : la nuit fut courte, très courte et le mal de tête m’empêche d’apprécier justement les concerts. Pourtant, les reprises de l’Elvis canadien Dick Brave de titres comme Just can’t get enough ou Black or white auraient pu m’intéresser. Un autre jour peut être.
Dropkick Murphys : Vers 17h, je retrouve peu à peu mon énergie et daigne enfin me lever pour voir jouer les maitres américains du punk celtiques. Que dire ? Des musiciens et chanteurs excellents, un des groupes les plus énergiques que j’ai vu jouer en live. Ils ont en plus le mérite de m’avoir réveillé.
The Offspring : la référence du punk californien arrive juste derrière et enflamme ce qui rester à enflammer avec leurs classiques Pretty Fly (For A White Guy) ou The Kids Aren’t Alright repris en chœur par un public conquis.
Depuis plus de 25 ans pour le Rock am Ring et 15 ans pour le Rock im Park, les deux festivals ont su s’imposer comme les plus grands festivals d’Allemagne et un des plus importants d’Europe. Une organisation de grande qualité, une ambiance de fête chez tous les festivaliers, l’édition 2012 ne déroge pas à la règle et assure de très belles années à venir pour les 2 rassemblements rock allemands.
Article : Nicolas Hann