Quoi de mieux que l’ambiance féérique du Cabaret Sauvage pour accueillir HK & les Déserteurs ? Mercredi 2 avril, c’était un joyeux bazar qui s’invitait sous le chapiteau de bois…
Tout a commencé avec Nawel, une voix suave et chaleureuse qui sort tout droit d’une jeune métisse aux cheveux blonds. Une atmosphère orientale, un hommage aux femmes, un délice. Et l’on sent comme un vent de sable chaud qui envahit la salle.
Ensuite arrive HK, dont le chapeau est aussi vissé sur le crâne que le sourire sur ses lèvres. Il est venu avec ses Déserteurs – ainsi nommés en hommage à Boris Vian, dont le poème éponyme ouvre le bal.
Le bal ? Celui des chansons francophones, revisitées à la sauce chaâbi. On prend Renaud, Gainsbourg, Edith Piaf et MC Solaar, et on y ajoute le meilleur de la musique traditionnelle algérienne. Le mélange est improbable, mais l’alchimie parfaite. Jamais le Plat Pays de Brel n’a été si ensoleillé, ni l’Auvergnat de Brassens si sympathique.
Pour l’accompagner, HK compte sur ses excellents musiciens et croise le violon, la derbouka, le piano, la mandoline, l’accordéon et les youyous du public.
A la croisée des chemins, entre France et Maghreb, entre tradition et innovation, il n’y a qu’une seule chose à faire : monter sur le tapis volant et se laisser embarquer. HK est alors le guide parfait de son monde parallèle. Et jusqu’à la fin, on lâche rien, et on a juste envie de lui faire un câlin.
Article & photos : Juliette Delvienne