Karim Ouellet – en première partie de Stromae au Galaxie à Amnéville

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On en a pris l’habitude, le Québec francophone ou pas, nous envoie depuis quelques années des artistes précieux (Arcade Fire, Coeur de Pirate, Patrick Watson, Malajube). Le dernier en date s’appelle Karim Ouellet, il a 28 ans, et son parcours est aussi riche que sa musique. Originaire de Dakar, sa vie a été faite d’allers et de retours. Sa voix incroyable a tapé dans l’oeil et surtout l’oreille de beaucoup de gens et tout récemment de Stromae qui vient de choisir Karim pour assurer ses premières parties sur de nombreuses dates de sa tournée. Il sera donc en concert ce samedi 19 avril au Galaxie à Amnéville, qui est complet.

La musique, Karim Ouellet l’a découverte au fil de ses voyages : il y a une d’abord une cassette de Coolio achetée en Tunisie, puis la découverte au lycée du rock avec Nirvana, Slayer, ou Metallica, du reggae (Bob Marley), du blues (BB King et John Lee Hooker), et enfin de la folk, avec Bob Dylan bien entendu.

Avec ces influences en poche, Karim Ouellet a décidé d’écrire ses chansons en français : des chansons qui ont choisi de ne pas choisir entre toutes ses lignes directrices. Ses premiers titres, découverts en 2011 sur son premier album Plume, ont fait de lui un des grands espoirs de la musique canadienne (il a d’ailleurs reçu le prix Félix Leclerc en 2013). Son deuxième disque, Fox, a fait de lui une véritable idole, avec en tête de pont le single L’Amour (resté 17 semaines en tête des ventes et de l’airplay au Québec).

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C’est aujourd’hui en France que le jeune Ouellet déboule avec une version de Fox revisitée pour l’Hexagone. Karim Ouellet, c’est une pop incroyablement moderne, qui mêle les sonorités acoustiques, les beats millimétrés, et une certaine idée de la pop mélodique. On aime le groove très beatlemaniaque de l’éponyme Fox, les balades atmosphériques que sont Foudre et Le Lapin Blanc, les envolées reggae de La Moindre des Choses, la proto soul de Les Brumes, les sonorités sombres de Décembre, ou encore la conclusion assez bouleversante du disque, logiquement intitulée La Fin.

photo de Karim Ouellet

photo de Karim Ouellet

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