Vendredi 08 novembre 2013 – 20h00, retour dans la belle salle de spectacles du Casino Seven à Amnéville, dans le cadre du Guitar’s Festival que nous couvrons en intégralité. Au programme ce soir, deux groupes très différents mais ayant pour point commun de rendre hommage à des monuments de l’histoire du rock. Ainsi Thomas Blug Band et High Voltage vont se produire successivement sur la scène.
Thomas Blug Band
20h30 : Place d’abord au Thomas Blug Band. Thomas Blug est un guitariste virtuose allemand qui, à 47 ans, arpente les scènes du monde depuis déjà un bon moment. Il a une passion pour la guitare, il joue comme un Dieu, et ce soir ses faveurs vont à une icône de la guitare rock, à savoir Jimi Hendrix.
Autant dire que la barre est placée très haut et le défi que se propose de relever Thomas n’est pas à la portée du premier venu. Entouré par trois musiciens, dont l’excellent Raoul Walton à la basse, Blug nous délivre un déluge de notes et d’émotions. Tantôt dans la finesse, tantôt dans l’énergie, l’ensemble sonne parfaitement, homogène, varié (quelques reprises d’autres artistes telles que le whole Lotta Love de Led Zeppelin viennent agrémenter le tout). Cette prestation solide a obtenu les faveurs d’un public de connaisseurs qui ne se déplace pas pour rien. Pari tenu, pari gagné, Monsieur Blug.
High Voltage
22h30 : Voici toute autre chose. Les spécialistes de haute tension musicale savent déjà que High Voltage est un cover de AC/DC. Ce soir avec ce groupe électrique, nous auront droit à des décharges continues de tensions alternatives. Comme chacun le sait, la musique d’AC/DC ne fait pas dans la dentelle. Toutes ses qualités se trouvent dans l’énergie et la compacité d’un son lourd, voire très lourd. Le groupe se compose de cinq musiciens. Le 6ème membre pourrait être le sonorisateur. Il faudra y penser les gars. Une rythmique impeccable et carrée permet à la Gibson SG de notre Angus d’un soir de claquer ses riffs tranchants et autres solos musclés.
Les grands tubes du groupe s’enchaînent à un train d’enfer. Le tonnerre a grondé plus d’une fois dans la salle ce soir. Le tout s’est terminé en apothéose par le géantissime Highway to Hell. Un regret toutefois messieurs, peut-être aurions-nous pu entendre résonner les canons de For Those About to Rock. Certainement pour une prochaine fois, car il ne fait pas de doute que vous êtes capables de tirer à boulets rouges au-dessus de la tête de votre public survolté. Une distinction particulière pour le chanteur de ce groupe qui fut (et ce n’était pas gagné) largement à la hauteur. En plus il est doué d’un certain charisme, le bougre (The Jack). Il faut dire que certaines représentantes de la gent féminine du premier rang l’ont un peu aidé. Au fait Bon scott ou Brian Johnson ?
A vous de voir. Pour cela il vous faudra suivre ce groupe étonnant de professionnalisme et de force. Pour les amateurs de rock musclé, bien sûr.
Article & photos : Manu D’Andréa
