Préambule : Festival Lez’arts Sceniques 2012
Alors cette onzième édition des Léz’Arts Sceniques ? Et bien les Léz’Arts ont fait le travail, très bien même, merci de demander ! Un festival alternatif pour des gens alternatifs sous une pluie alternative et des orages plutôt en continu…durant une sacrée nuit ! De belles découvertes, beaucoup de paille en l’air et énormément de musique !
Mais encore me direz-vous ?
Et bien, on peut ajouter des interviews à venir très prochainement des strasbourgeois de Lyre le Temps, une très belle interview de Catherine Ringer d’une sincérité déconcertante. Egalement une belle interview de Laurent et Jean-Marc, guitariste et batteur des Fatals Picards au sommet de leur art et enfin, une interview au bout de la nuit de Jimmy Cliff, maître de cérémonie de cette édition 2012 des Lez’Arts Sceniques.
- Festival Lez’Arts Sceniques – Photo : Juliette Delvienne
Le Magazine Karma, pour la première fois de sa (jeune) histoire était partenaire d’un évènement et pas des moindres, puisqu’il s’agit du festival Lez’Arts Sceniques dont nous vous proposons également un live report complet.
Le festival Léz’Arts Sceniques rassemble en Alsace sur les plaines de Sélestat des milliers d’inconditionnels chaque année. Organisé sur trois jours, le festival propose au public une première journée metal, une seconde orientée punk et rock et une troisième plutôt reggae/hip hop.
Pour cette édition 2012, même principe mais quelques ajustements avec des pointures comme Birdy Nam Nam et The Bloody Beetroots venus teinter l’affiche d’une belle pointe d’électro.
- Ministry – Photo : Juliette Delvienne
Durant la journée métal, bien qu’arrivés tard, nous avons pu profiter des Finntroll maquillés, du trash metal de Kreator plutôt bien en jambes, convainquant et convaincu. Ensuite, nous avons clairement pris une baffe magistrale par les Suicidal Tendencies, éclairs (!) de génie de la soirée, avant de laisser la place à Ministry et à son alcoo…charismatique leader Al Jourgensen (hospitalisé le lendemain en plein concert au Bataclan pour cause de « déshydratation »… nous n’inventons rien). C’est finalement New Model Army qui clôturera ce premier jour entre rock et métal, avant de laisser place toute la nuit à divers combats d’orages, tempêtes, pluies et autres joyeusetés climatiques.
- Catherine Ringer – Photo : Juliette Delvienne
Réveil en fanfare ou plutôt entre boue et repliage de quechua pour cette deuxième journée un poil plus humide. Guerilla Poubelle viendra lancer joliment la journée et inaugurera un magnifique tir au pigeon à base de paille de la part des festivaliers à l’encontre des agents de sécu. Une valise de clichés collectors plus loin, on poursuit avec un duo de talents guitaristiques incarnés par Everlast. Petit bijou de blues rafraichissant (désolé…) sur cette journée…ensoleillée ! The Toy Dolls ont du style et du punk à revendre et multiplient solos et belle musique avant de céder leur place à la grande dame, Catherine Ringer. Une robe pétillante, un sourire ravi. Un grand bravo à elle, qui n’a pas démérité entre deux poids lourds des riffs accrocheurs. Car entre ensuite en scène Rancid, avec comme figure de proue Tim Armstrong, visiblement bien parti pour discuter au leader de Ministry le titre de musicien le plus torché sur scène. Mais de la même manière que les têtes d’affiche de la veille, les punks assurent un show de classe et laissent terrassé le public, nombreux. Mr Magnetix et son cabaret freaks s’étendent ensuite sur la scène entre jeux musicaux et fresques visuelles, alors que les premières gouttes tombent sur le site. C’est sous un torrent d’eau que les Bloody Beetroots dérouleront leur DJ Set devant un parterre de fans conquis autant que mouillés mais complètement allumés !
- Rancid – Photo : Juliette Delvienne
Troisième journée débutée sur les dernières notes de Elements 4, jeunots plutôt en jambes pour débuter le dimanche, rapidement suivis des désormais bien aguerris Lyre Le Temps, régionaux de l’étape avec leur musique aux mille influences. La Ruda viendra faire son tour d’adieu et sera aussitôt suivi des Fatals Picards contents d’être là, motivés et blagueurs. Debout sur le Zinc proposera sa formule habituelle, toujours appréciée du festivalier. Tiken Jah Fakoly viendra pour sa part, comme l’an passé au Jardin du Michel, défendre les couleurs de l’Afrique, multipliant les chansons aux couleurs du continent. Enfin, le Docteur Jimmy Cliff, bourré d’énergie, régalera une foule compacte de ses célèbres chansons parmi lesquels Reggae Night et Hakuna Matata.
- Jimmy Cliff – Photo : Juliette Delvienne
Embarquez très rapidement dans notre dossier sur ce festival Lez’Arts Sceniques, dont les articles seront publiés au fil des prochains jours. Bravo et merci à Ludo, Pauline, Noémie, Nico et Géraldine, les bénévoles, les artistes et bien sûr vous les festivaliers !