Live Report : Les Ogres de Barback – Le Trianon – 8 novembre 2012
Les Ogres de Barback donnaient un concert au Trianon à Paris le 8 novembre dernier. Ils ont eu la gentillesse de nous accorder une interview, à retrouver dans le numéro 3 du Magazine Karma.
Un nouveau grain de folie dans la route des Ogres.
Une nouvelle rencontre, au gré des eaux. Sous forme d’une interview d’abord, dans les méandres du grand Trianon, quelques photos et le temps de redescendre, dans l’antre du métro.
Un retour en grâce en tout début de soirée, heures parisiennes assassines, le quatuor affiche encore une forme devenue légendaire. Belle fratrie !
Une époque marquée par une fin de tournée, des dizaines de dates, des milliers de kilomètres à bourlinguer et balader une œuvre réfléchie de la soute au plafond, du premier morceau aux avis sur la toile. Oui, les Ogres de Barback ont encore frappé, vite et bien, à grands coups de maître et de chansons, piochant dans le neuf, bichonnant l’ancien, la tête dans les étoiles, dans une rue de Panam.
Passe et repasse le temps, les souvenirs et ma joie, revoir les Ogres ressemble un peu à la joie de l’enfant en train de se délecter encore et encore de son dessert préféré. On connait la chanson mais rien n’empêche d’apprécier chaque nouveau morceau, part infinie d’un gâteau alléchant. L’enchaînement parfait des bouts de vie attise les rêves, les mélodies drainent leurs lots d’étoiles. Ce soir, tout est calme et rythmé, bonheur et volupté. Les Ogres de Barback n’ont pas leur pareil pour vous embarquer dans un monde d’ailleurs, d’ici et d’aujourd’hui.
La force des Ogres, c’est son équipe, pleine de cœur, de corps et de talent, celle-ci même qui prend tant part au spectacle, en agençant, modifiant, changeant la position de chaque module, chaque instrument. Ici une lampe, là la barre de métal, une lettre vole, rattrapée in extremis dans la course d’une balançoire un peu frivole.
Quelques noms transparaissent dans cette soirée un peu spéciale : l’apparition s’éclaire de la voix des Têtes Raides, l’invitation comme à l’accoutumée des Hurlements d’Léo sur un Jojo au pas de course. Les Ogres de Barback n’oublient ni les copains, ni les anciens, entre medley et bootleg des hommes forts du hip-hop NTM.
2h30 déjà, l’heure des au revoir, le retour de l’orgue de barback et des amis balayeurs. Ce soir encore, les Ogres auront enchanté leur monde et comme à chaque au revoir je me demande quelle sera la date de leur prochain départ !
Article : Ugo Schimizzi