C’est dans la chaleur étouffante du studio de la Grande Armée à Paris que le groupe écossais a donné à une poignée de privilégiés, notamment invités par Virgin Radio pour ses événements Paris in live, un petit aperçu de ce à quoi pourrait ressembler leur tournée européenne du mois de mars.
Quelques semaines seulement après la sortie de leur quatrième album Right Thoughts, Right Words, Right Action, Franz Ferdinand a investi la minuscule scène du studio de la Grande Armée à Paris, pour un showcase privé à l’initiative de Virgin Radio, auquel une centaine de chanceux ont pu assister. Dès son entrée sur scène, le groupe a fait monter encore d’un cran la température déjà élevée de la petite salle. Même si, d’entrée de jeu, une petite déception attend les fans, puisque le bassiste du groupe Bob Hardy est absent, retenu en Écosse pour des raisons personnelles, nous confiera plus tard Nick McCarthy, le guitariste. Il est donc remplacé par le bassiste des Nice Nice Boys.
Le groupe écossais commence son set par Bullet, un titre de son dernier album et alterne entre morceaux récents et chansons qui ont fait sa renommée, comme Walk Away ou Do You Wanna ?. Il se permet même de revisiter son fameux Take Me Out en y ajoutant de nouveaux riffs de guitare ravageurs, pour le plus grand plaisir du public, massé a quelques centimètres seulement du groupe. Dans la foule, ça fredonne les paroles des refrains et ça bouge timidement. Le groupe propose pourtant un set entraînant et sautillant, à l’image d’un Alex Kapranos agité. Le concert s’achève après 12 chansons mais Alex, Nick et Paul le batteur reviennent quelques minutes plus tard pour rencontrer les fans présents. Autographes, photos, petits mots à chacun, la disponibilité du groupe n’aura échappé à personne et aura été particulièrement appréciée.
Pour les amateurs du quatuor de Glasgow, ils seront en concert au Zénith de Nancy le 29 mars prochain et à retrouver en interview dans le prochain numéro du Magazine Karma !
Prochain événement paris in live par Virgin Radio : Phoenix le 11 novembre
Article et vidéo : Manuella Binet
Photos : Ugo Schimizzi