Ce samedi 21 décembre, Richard Kolinka, Louis Bertignac, Cali offriront au public du Galaxie un show exceptionnel en compagnie de leurs acolytes : Hubert Félix Thiéfaine, Mademoiselle K, Christophe ou encore Saule. La fine équipe vous interprétera des duos et trios inédits pour le plus grand plaisir du public. Le 7e rendez-vous annuel promet encore et toujours de nombreuses surprises. Pour tous les fans de pop rock bien sûr !
En attendant nous avons eu la chance de discuter avec Richard Kolinka, afin de lui poser quelques questions sur l’événement et sur son ancien groupe Téléphone.
Déjà la septième Pop rock Party ! Comment vous est venu l’idée d’organiser cet événement il y a 7 ans ?
C’était une demande de la salle d’Amnéville, le Galaxie. Les dirigeants ont appelé des amis à moi. A l’époque, on faisait une tournée avec Les Aventuriers d’un autre Monde, qui mélangeait pleins d’artistes. Puis, ils nous ont proposé d’organiser ce type d’événement, mais sous une autre forme. L’idée s’est donc développé autour d’une date, en fin d’année, au Galaxie avec des places à un prix raisonnable. Ça nous a bien plu. Par contre la première édition n’a pas tout à fait marché je dois dire, parce que c’était la première et qu’on était pas très au point au niveau médiatique. On nous a tout de même proposé de refaire ça l’année suivante. Du coup, on s’y est bien mieux pris. Depuis, chaque année, c’est notre petite réunion entre musiciens et chanteurs. On s’éclate ! Avec le public aussi ! Je pense que beaucoup de personnes prennent plaisir à venir et reviennent à chaque nouvelle édition.
Ça doit faire beaucoup de travail pour les artistes pour une seule date ! Pourquoi n’organisez vous pas une sorte de mini tournée de 4 ou 5 dates en France ?
Ça va peut être se faire, mais là, ce qui était marrant, c’est de faire une édition unique. C’est un peu notre cadeau de fin d’année. En plus, pour les chanteurs il y a moins de pressions que pour leurs tournées. Tout le monde s’amuse, c’est très décontracté. C’est vrai qu’on s’est posé la question d’organiser cela dans d’autres salles. C’est prévu, je sais pas si ça se fera mais c’est présent dans nos têtes. Le soucis c’est que ça coûte cher. Il y a beaucoup de matériel, beaucoup de monde… On ne veut pas non plus faire un truc au rabais et on tient à ce que le prix des places ne soit pas trop élevé.
Comment faites vous pour choisir les artistes présents sur scène ?
La plupart du temps, c’est moi qui les choisis. Des fois, j’ai des propositions de noms et je me dis « oui je n’avais pas pensé à lui »… Mais ce n’est pas toujours facile. On organise toujours la soirée lors du premier week-end des vacances de Noël. De nombreux artistes partent en vacances ce week-end là ! Par exemple, l’année dernière, j’avais demandé à Vanessa Paradis. Elle m’avait répondu qu’elle partait en vacances avec ses enfants. Ou alors il y a des artistes qui finissent leur tournée et qui n’ont pas le temps de répéter. En même temps ça fait partie du jeu.
Qui choisit les titres que vous présenterez samedi soir ?
Je demande à chaque artiste de me proposer trois ou quatre de leurs titres et deux ou trois reprises. Le choix se fait ensuite ensemble. On sélectionne les morceaux qui tournent le mieux. On choisit toujours plus de morceaux que ceux qui sont ensuite joués. On se rend compte en répétition que certains morceaux ne fonctionnent pas comme on l’espérait et qu’il faut donc privilégier d’autres propositions.
Peut-on avoir quelques scoops de la setlist de samedi ?
Des scoops… Le plus marrant est de laisser un peu la surprise aux spectateurs non ? Alors…que peut on dire. On va faire Les mots bleus, de Christophe et La fille du coupeur de joint de Thiefaine … Quel scoop (Rires) ! Pour le reste ça sera la surprise et y’en aura ! Mais je ne tiens pas à donner des titres. Il se peut que pour nous aussi, il y ait quelques surprises de dernière minute.
Quand aura-t-on la chance de voir Louis Bertignac et Jean-Louis Aubert sur une même Pop Rock Party ?
Ça ce n’est pas gagné. Je crois que ça n’arrivera jamais ! Bien sur, il ne faut jamais dire jamais ! On peut y avoir droit un jour… Ce serait une bonne surprise, on est pas à l’abri d’un tel événement (rires) !
On vous voit souvent poster de vieilles photos de Téléphone en ce moment sur votre Facebook…. Nostalgique ??
Facebook sert aussi à cela. Tout le monde met un peu de tout. Ça fait plaisir aux gens. Mais je n’ai absolument aucune nostalgie. Il faut se servir de ces nouveaux moyens de communication. Je me dis que ça doit aussi faire plaisir aux gens de revoir des vieilles photos.
Après votre dernier bœuf au Bus Palladium tout le monde espérait un retour de Téléphone… À tort apparemment… Vous pensez que ça ne se fera jamais ou encore une fois, pour vous citer, « il ne faut jamais dire jamais » ?
Je n’en ai aucune idée. Je n’en sais vraiment rien, en fait. Quelques fois, nous étions à deux doigts de trouver la bonne formule pour remonter sur scène, mais cela n’a pas eu lieu. Je préfère effectivement me reciter (rires) : « il ne faut jamais dire jamais » !
Rien de prévu dans l’immédiat donc.
Ça, c’est sur, pas de reformation pour l’instant. Ni l’année prochaine. 2015, je n’ai pas encore tout plannifié (rires) !
Enfin parlons un peu de votre actualité musicale… Présentez nous votre groupe Even If ?
Even If est un très très bon groupe ! Sinon, je ne serai pas dedans (rires) ! On est six. On a pour particularité d’être deux batteurs, je joue en compagnie de la batteuse France Cartigny. On a plusieurs chanteurs et deux guitaristes, un clavier. Il faut venir nous voir !
Quelles sont vos prochaines représentations justement ?
Je sais qu’il y en a l’année prochaine pour l’instant on a des options donc je sais pas trop. Malheureusement si on joue ça ne sera pas du côté de la Lorraine. Mais maintenant si les gens veulent nous faire venir ça sera avec grand plaisir, ils nous contactent sur Facebook et ça sera avec joie. Parce que c’est vachement bien !
Pour finir, la traditionnelle question du magazine Karma : êtes-vous plutôt Beatles ou Rolling Stones ?
Les deux ! Complètement ! Ça dépend des moments. Les deux ont été extraordinaires. Les Beatles m’ont fait découvrir la musique. Le truc, c’est que les Beatles se sont arrêtés très vite en 1970, alors que les Stones existent toujours. Enfin, pour moi les Stones n’existent plus vraiment, même s’ils continuent de tourner. Quoi qu’il en soit, il y a du bon dans les deux.
Propos recueillis par : Margaux Gatti