Interview Post-Mortem #1 – Louis Ville
Une interview Post-Mortem ? Quelle idée ! A travers ce concept, retrouvez la vie et le parcours d’un artiste ou d’un groupe…encore bien vivant ! Rassurez-vous, nous n’inventons rien et nous n’avons tué personne ! Il s’agit d’une initiative de Môssieur Louis, permettant de voir d’un oeil différent, la carrière artistique de formations que vous connaissez par coeur…ou dont vous ignorez tout. Pour cette interview, nous accueillons Louis Ville !
Môssieur Louis : Bienvenue Louis Ville. Nous sommes le 16 octobre 2012 et vous venez de périr. Je vous accueille aujourd’hui au paradis des musiciens. Avant d’y pénétrer, la règle est de subir quelques questions posées par votre humble serviteur.
Identité : Louis Ville, auteur-compositeur-interprète né il y a près d’un demi-siècle en Lorraine. Après avoir appartenu en groupe Do It, vous entamez une carrière solo à partir de 1999. 4 albums à votre actif dont le dernier réédité en version Deluxe et intitulé « Cinémas ». (Balandras éditions/ Scherzo/ L’autre Distribution). En ce jour du 16 octobre 2012 donc, vous avez joué à la roulette russe avec un pistolet automatique.
Est-ce que tout cela est exact ?
Louis Ville : Dois-je dire ici haut tout ce qui s’est passé en bas ?
ML : Comment vous sentez-vous maintenant ?
LV : Moins de douleurs.
ML : Qu’est-ce qui va vous manquer le plus sur la vie terrestre ?
LV : Ma femme et deux autres personnes.
ML : Et qui va vous manquer le plus ?
LV : Ma femme et deux autres personnes.
ML : En regardant derrière vous, quel est le moment de votre carrière que vous aimeriez revivre ?
LV : Regarder devant, telle a toujours été ma devise, où est le studio de répétition.
ML : Et celui que vous n’aimeriez surtout pas revivre ?
LV : Aucun, chacun a forgé ce que j’étais.
ML : S’il y avait une chose que vous aimeriez refaire, quelle serait elle ?
LV : Mon nez.
ML : Avez-vous un regret ou un remords quelconque ?
LV : Aucun, j’assume tout, partir au ciel avec des regrets, c’est bête et malvenu.
ML : Après avoir rejoint le paradis, avec quels musiciens également décédés aimeriez-vous fonder un groupe céleste ?
LV : Georges Harrisson, Eddy Cochran, Elvis Presley, Bashung…
ML : d’un point du vue plus général, quelle est la personne que vous avez hâte de revoir au Paradis ?
LV : Ma femme.
ML : Que voudriez-vous qu’on retienne de vous ?
LV : A quoi bon laisser des traces en bas, poussière je serai après incinération, on pourra retenir » il n’était pas meilleur ni moins bon ».
ML : Quel épitaphe avez-vous choisie ?
LV : « Le futur, c’est pas demain la veille »
ML : Avant de vous laisser rejoindre la grande salle de concert divine, quelle aurait dû être votre actualité proche ?
LV : Concerts partout en France, il faut aller regarder sur mon site « louis-ville.fr », je ne peux pas trop parler, je suis mort… et d’ici à ce que j’ouvre encore trop ma bouche et que le très haut me punisse, il n’y a pas loin.
ML : Ah ! On me dit qu’il y a un problème avec votre dossier d’admission. Vous allez devoir retourner sur terre pour finir le job.
LV : On se revoit bientôt et à l’avenir, j’aimerais que votre administration soit plus sérieuse, j’étais en pleine extase gustative quand vous m’avez appelé.
ML : Merci Louis Ville.
LV : Merci à vous, c’est calme ici.
Pour en savoir plus :
http://www.myspace.com/louisvillesinger
http://www.louis-ville.fr/
Propos post-mortem recueillis par : Môssieur Louis