Live Report – Catherine Ringer – Lez’Arts Sceniques 2012
Au milieu de cette deuxième journée du festival Lez’Arts Sceniques 2012, s’est faufilée entre les groupes de punk, Catherine Ringer, ex-Rita Mitsouko et belle et bien chanteuse actuelle de talent.
Couronnée en 2012 d’une victoire de la musique (enfin !) et du titre d’Officier des Arts et des Lettres depuis avril de la même année, Catherine Ringer fait son entrée sur scène dans une robe éclatante, aux motifs floraux, passant tout à la fois par le vert, rouge et bleu. Humblement, la cinquantenaire, active dans le monde des arts depuis plusieurs décennies nous présente le programme. Au menu ce soir, des chansons de son répertoire personnel, suivies, bien sûr, de quelques reprises des succès des Rita Mitsouko, groupe phare de la chanson française dans les années 1980 qu’elle forma avec feu son mari Fred Chichin.
Catherine Ringer - Photo : Juliette Delvienne
Sur scène, on retrouve à la guitare un certain Raoul, à peine plus de 20 ans au compteur. Raoul n’est autre que Raoul Chichin, le fils des deux loustics. Discret dans ses gestes mais efficace dans la production des sons, il accompagne à merveille sa chanteuse de mère, tandis que cette dernière danse aux rythmes des mélodies, passant de gauche à droite de la scène. Le public, toutes crêtes dehors, acclame Catherine Ringer et ne semble pas perturbé par la programmation.
Catherine Ringer - Photo : Juliette Delvienne
Catherine Ringer propose dans sa setlist différents titres dont les récents Prends-Moi, Ring’n’Roll ou encore Punk 103, dont l’artiste nous parlera durant son interview. Vocalement plus qu’en place, la chanteuse impose son timbre de voix précis et travaillé, faisant montre une fois de plus de ses capacités à naviguer d’un répertoire à l’autre, démonstration efficace de sa capacité à passer d’un rock péchu à des airs d’opéras selon les différentes compositions.
Catherine Ringer - Photo : Juliette Delvienne
Vivante, humble et pleine d’énergie, Catherine Ringer finira de rassembler les foules avec les grands noms des Rita Mitsouko, armée d’un tambourin. La dame n’est d’ailleurs pas sans rappeler une certaine Brigitte Fontaine dans ce petit grain de folie distillé tout au long du concert. Un grand bravo Madame Catherine Ringer, du côté du Magazine Karma, on en redemande !
Article : Ugo Schimizzi.
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