Eklipse est un quatuor à cordes classique instrumental. Quatre jeunes femmes qui ont du talent, de la discipline et du charisme à revendre. Ces quatre jeunes femmes sont la lumière et l’obscurité, le yin et le yang, le bien et le mal : c’est ça l’éclipse ! Arrangements inédits, interprétation passionnée, Eklipse vous emmènera dans une dimension stratosphérique accompagnée par leur violoncelle, leur alto et leurs deux violons. Helena, la violoncelliste, nous a pris sous son aile et nous a emmenés pour une micro interview dans leur monde clair-obscur et nous parler de leur prochain EP, avec quatre titres français, qui sortira en janvier 2015.
Bonjour Helena ! « Eklipse » est un bien joli nom pour un groupe qui fait de la musique. Qu’est-ce que ce nom évoque pour toi ?
Bonjour Nathalie ! Pour nous, c’est ce mélange entre la clarté et l’obscurité qui nous inspire. On aime le fait qu’une éclipse ce soit un jeu de lumière, une planète qui joue à cache-cache avec une autre. Nous quatre, nous avons ce côté plus dark aussi et nous avons un côté lumineux. D’ailleurs les costumes sur scène alternent souvent entre le noir et le blanc. On aime les contrastes et c’est ce que nous essayons de montrer dans notre musique.
Est-ce que cette dualité fait partie de la personnalité des quatre filles ?
Absolument ! Cela a été notre point commun depuis le départ de notre aventure Eklipse.
Vous reviendrez en janvier 2015 avec un EP quatre titres qui s’appelle « Liberté, Egalité, Sensualité ». Qu’est-ce qui vous a donné envie d’enregistrer des chansons françaises ?
Nous étions en 2012 en première partie de Nightwish lors de leur tournée européenne et nous avons adoré ces moments passés en France. Les concerts étaient exceptionnels et les villes vraiment très belles. Nous avions très envie de revenir et de pouvoir faire des concerts sur place, d’où l’idée de faire un EP avec des classiques français revisités à notre sauce. Nous avons écouté pas mal de chansons et on a demandé aux gens qu’on connaissait autour de nous pour finalement choisir les quatre chansons suivantes :
Poupée de cire
Marcia Baila
Le vent nous portera
Clair de lune
Nous voulions de belles chansons mais aussi des chansons que les gens connaissent bien.
Vous ne chantez pas, mais est-ce que les paroles de ces chansons ont eu une influence sur le choix final ?
Oui, même si nous ne chantons pas, les paroles sont très importantes pour l’interprétation. En effet, on s’est fait traduire la majorité des paroles, car je parle un peu français mais c’est vraiment un français très basique. Nous transposons la signification des paroles sur le contenu de la mélodie. Nous en faisons des sentiments que nous transmettons par la musique.
Comment avez-vous eu l’idée de réinterpréter les titres ?
Nous avons toutes les quatre étudié très longtemps des morceaux classiques tout en étant toujours intéressées par la musique moderne. Miss E. a toujours été fan de metal et en écoute depuis l’âge de 15 ans. Elle écoute aussi beaucoup de jazz. Elle a toujours été le cul entre deux chaises comme on dit en Allemagne (rires). Viola et moi, nous avons toujours écouté du rock, tandis que Scarlett a toujours aimé la pop et le R’n’B. Notre vie a changé le jour où notre futur manager nous a conseillé de réinterpréter les chansons qu’on aimait, chose qu’on faisait déjà chacune de notre côté et c’est comme ça que l’aventure a commencé.
Quels sont vos projets pour 2015 ?
Nous allons essayer d’organiser un maximum de petits concerts en France et en automne 2015, nous allons sortir un nouvel album. Peut-être allons-nous refaire la première partie d’un autre groupe par la suite, qui sait ?
J’ai constaté que vous jouiez pas mal avec ce côté sexy sur scène et sur vos photos. C’est voulu, j’imagine ?
Oui, comme je disais, on a des costumes blancs plus sages et des costumes noirs, plus rock. Nous mettons sur scène ce que nous ne pouvons pas mettre dans la vie de tous les jours et franchement on adore ça ! C’est « overdressed » bien entendu, mais on se sent vraiment à l’aise pour jouer et c’est ça le plus important.
Une dernière question avant de terminer : notre question rituelle. Beatles ou Rolling Stones ? Et pourquoi ?
Mon père et moi, nous jouions ensemble les chansons des Beatles au piano, donc j’ai forcément un lien très fort avec les chansons des Beatles encore aujourd’hui. Je l’écoutais chanter. Le lien est moins fort concernant les Stones, forcément.
A quand un EP avec des reprises des Beatles ?
Très bonne idée ! Je vais suggérer l’idée aux filles !
Propos recueillis par : Nathalie Barbosa
