Lancées en 2011 à Paris, les Ricard S.A. Live Sessions se sont rapidement imposées comme des rendez-vous incontournables des nuits musicales de la capitale. Devenues un véritable catalyseur de la scène émergente, les Sessions se sont transformées depuis l’an dernier en une tournée qui sillonnera à nouveau les routes de France pour 10 concerts gratuits au printemps 2014, dont Metz, le mardi 15 avril aux Trinitaires.
Avec à sa tête les Stuck in the Sound qui présenteront sur scène en avant-première leurs nouveaux titres à paraître dans le courant de l’année, la tournée sera également l’occasion de découvrir Two Bunnies in Love, le grand lauréat 2014 du Prix Ricard S.A. Live Music. Enfin, le plateau sera complété par The Napoleons repéré par les équipes artistiques de Ricard S.A Live Music parmi les finalistes de l’édition 2013 du Prix. Après Napoléon le dictateur, voici The Napoleons, le groupe qui monte, venu de Nancy pour conquérir le monde à coups de riffs bien sentis et de rock plus rugueux qu’une gomme de pneu. Fortement influencés par les durs en cuir du Black Rebel Motorcycle Club, The Napoleons sentent bon l’adolescence et l’excès d’hormone, les cheveux collés et la sueur des clubs. En attendant ils ont accepté de répondre à nos questions.
Bonjour The Napoleons ! Pouvez-vous nous raconter l’histoire de votre rencontre ?
On vient tous du même coin, donc du fait du lycée et d’amis en commun on s’est retrouvés ensemble à partager la même passion pour la musique. On se connaît tous depuis pas mal d’années maintenant !
Pouvez-vous nous dire pourquoi ce choix de nom « The Napoleons » ?
The Napoleons a un côté très classe, très empirique et très Français. On a trouvé que ça sonnait bien. Nous n’avons pas encore pour ambition d’envahir d’autres nations à part d’un côté pacifique et musical.
Pourquoi avoir barré votre dénomination « The Napoleons » sur la couverture du titre « Needle » ?
On a décidé de le barrer pour vous interpeller et ça fonctionne vu que vous nous posez la question !
Comment procédez-vous lors de la création d’un titre ? Qui fait quoi ?
On a différentes manières de travailler. Quelques titres ont été créés très rapidement dans une sorte de spirale d’inspiration en répétition, pour d’autres nous travaillons généralement autour d’un riff ou d’une phrase musicale apportée par Mike ou Romain auquel se viennent greffer les paroles du morceau et la structure, mais tout ça n’est pas complètement fermé car les morceaux évoluent souvent plusieurs fois avant d’arriver à leur forme finale. Le processus est vraiment différent selon les goûts, les humeurs et l’inspiration. C’est difficile à décrire et à chaque fois différent.
Quelles sont les différentes influences musicales des différents membres ?
Yannick : On écoute tous plus ou moins les mêmes trucs dans un spectre assez large tout de même. Quand j’étais jeune adolescent les albums qui m’ont marqué étaient Definitely Maybe d’Oasis, The Fat Of The Land de Prodigy et 2001 de Dr.Dre, mais un des albums qui a « changé ma vie » est sûrement Is This It de The Strokes.
Qu’est-ce qui au niveau musical vous a récemment marqué ?
Yannick : Personnellement j’ai piraté le dernier album de The Horrors et je le trouve très bon bien qu’ils aient délaissé leur côté sombre. Ne vous en faites pas : je l’achèterai en vrai dès qu’il sortira.
Vous avez fait de nombreuses dates en 2012 et 2013, racontez-nous un ou plusieurs moments forts de ces tournées !
Yannick : J’ai envie de dire la tournée en elle-même en entier ! J’ai éclaté le Van dans un parking souterrain à Monaco : 1 100 euros à lâcher ! Bravo le veau ! Un concert devant deux personnes sur une péniche à Liège, des accueils trop cools quasiment partout où on est passés, de très bons concerts avec plein de monde sur les trois quarts des dates, des belles rencontres, des grosses fêtes, un truc à vivre et dont on se souviendra toujours car on a tout organisé seuls.
Que vous apporte la dimension du live ?
Le live c’est cool. La scène c’est cool. Tu vois direct si les gens accrochent ou pas, donc c’est très révélateur.
Qu’avez-vous de prévu après le concert gratuit aux Trinitaires ce 15 avril ? Un album ?
On pense à enregistrer nos nouveaux morceaux qu’on ne joue pas en live. Wait & see…
Chez Karma nous avons une question rituelle : préférez-vous les Beatles ou les Rolling Stones? Et pourquoi ?
Yannick : Ni l’un ni l’autre désolé.
Propos recueillis par : Nathalie Barbosa
http://wearethenapoleons.bandcamp.com/