Depuis dix ans, il trace un des chemins les plus singuliers de la musique en France avec sa voix impressionnante, ses mélodies luxuriantes, son univers tissé de fantasmagories fascinantes, à commencer par le klokobetz, langue inventée mais dont la grammaire et la syntaxe sont absolument rigoureuses.
Ce n’est pas une concession à la normalité, mais plutôt l’envie, pour la première fois, de ne pas raconter une histoire tout au long de son album – « des chansons qui vienne comme je le sens », avoue-t-il. Cela ressemble, par endroits à un dévoilement, à une mise à nue émotionnelle dans le labyrinthe des sentiments. « C’est un peu baroque », remarque Nosfell.
Il y a des étages de synthétiseurs, des modes empruntés à Messiaen, des cuivres, des cordes… C’est un disque pop – mais je ne sais pas très bien ce que ça veut dire. »
En concert
26/03 – La Maroquinerie @ Paris
05/04 – Festival Chorus @ Paris – La Défense
14/05 – La Laiterie @ Strasbourg (67)