Little Dragon, figure de proue du mouvement électro suédois, était présent presque sous forme de repérage sur la Scène de l’Industrie, pour cette édition 2012 du Rock en Seine.
Le quatuor, guidé au chant et dans l’esprit par Yukimi Nagano, fantasque artiste aux origines nippones, s’installait en début de soirée sur une scène quelque peu reculée du festival, pourtant bien envahie par plusieurs centaines de festivaliers, fins connaisseurs.
Trip-hop ambiant et sonorités mouvementées sont venus habiller le soleil couchant du Domaine National de Saint Cloud, alors qu’au loin résonnaient les bribes des balances de Foster the People. Installée derrière ses instruments, il ne reste plus qu’à la seule présence féminine du combo le loisir de se mouvoir sur scène. La suédoise opère donc ses pantomimes avec minutie et brio, jouant avec les ombres tout comme son tambourin.
Little Dragon – Photo : Ugo Schimizzi
De lourdes basses appuient ses danses et sa voix résonne, planante, face au public, conquis. Chapeau et lunettes de soleil appuient la distance de l’artiste vis-à-vis du public, tandis que leur son électro pop résonne, distillant au gré des morceaux les compositions des trois albums du groupe. Sans trop en faire, ils conquièrent la foule, les couleurs chamarrées envahissant, à mesure que la nuit tombe, cette scène trop oubliée du Rock en Seine.
Little Dragon – Photo : Ugo Schimizzi
Une belle performance donc pour Little Dragon, encore peu connu en France mais présent sur de nombreux spots T.V., dont les collaborations sont à chercher du côté, par exemple, de Gorillaz.
Article : Ugo Schimizzi
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