Live Report – Passenger – Rockhal (Esch-Sur-Alzette) – 17 février 2013

Live Report – Passenger – Rockhal (Esch-Sur-Alzette) – 17 février 2013

Passenger était de passage à la Rockhal dimanche 17 février et le Magazine Karma a eu la chance d’être présent pour un concert d’anthologie !Pour ceux qui ne connaissent pas Passenger, nous pouvons résumer son histoire comme étant un début de conte de fée. Passenger c’est aujourd’hui un auteur-compositeur né au Royaume-Uni : Mike Rosenberg, mais cela n’a pas toujours été le cas. En effet jusqu’en 2007, Passenger c’était un groupe composé de cinq personnes, dont le fameux Mike Rosenberg, qui a composé le premier album Wicked Man’s Rest très acclamé par la critique. Fort de son succès, il décide en 2007 de faire cavalier seul et de partir à l’aventure, tout en gardant son nom de Passenger. Mike a confiance en sa musique, sa voix et sa guitare. II décide de partir là où la chance le mènera et son choix se portera sur l’Australie. Il descend dans les rues et découvre que cette expérience est non seulement amusante, mais qu’elle renforce aussi son image de musicien et troubadour sympathique.

Ce voyage est prolifique pour Mike, car c’est bien ce périple qui inspirera quelques-unes des meilleures compositions de chanson que vous allez bientôt entendre partout, que ce soit dans un coin de rue, sur les ondes hertziennes, dans une boîte rock’n’roll ou encore une salle de concert. L’une de ses chansons fait d’ailleurs le tour des radios en ce moment et figure sur son dernier album All The Little Lights et s’appelle Let her go :

Inutile de préciser que c’est sur la route en Australie qu’il tombera sur la personne qui fera la première partie de ses concerts en Europe et qui est lui aussi un troubadour de la chanson de rue : Stu Larson. Stu c’est d’abord une gueule : une barbe et des cheveux blonds mi- longs qui entourent un joli minois mais c’est aussi une totale liberté revendiquée. En effet, pour lui, chaque occasion est bonne pour partir sur la route et pour disséminer ses chansons folk de par le monde. C’est bien lui et sa guitare acoustique qui feront la première partie à la Rockhal dimanche soir. Et quelle première partie ! Ses musiques douces parsemées d’anecdotes et d’images concernant ses voyages ont emmené le public très loin avec lui, à tel point que lors qu’il annonce sa dernière chanson, l’audience s’est mise à huer son départ.


La première constation que l’on peut faire sur le deuxième monsieur barbu qui est sur scène et qui porte de le surnom de Passenger est qu’il prend manifestement son pied. Il est seul, lui aussi et a pour seule compagnie sa guitare acoustique, mais il a une énergie qui ferait pâlir certains groupe de rock bien connus. Aussi à l’aise sur certaines reprises, comme une version bien à lui du Sound of Silence de Simon and Garfunkel, que sur ses dernières compositions, sa prestation sera parsemée de petites anecdotes récoltées tout au long de ses tournées.
Il racontera notamment comment il a essayé de chanter Sound of Silence au milieu d’un brouhaha et de personnes légèrement alcoolisées dans un pub à Portsmouth dans le sud de l’Angleterre. A la fin de la chanson, totalement dépité, il se dirigera seul vers le bar et sera arrêté par un gamin qui lui dira à quel point sa chanson Sound of Silence était fantastique, ignorant totalement qu’il s’agissait d’une reprise.

L’un des moments les plus marquants de la soirée est l’interprétation de sa chanson I Hate, reprenant toutes les petites choses de la vie qu’il affirme détester le plus et où il invitera le public à entonner le refrain avec lui, refrain principalement composé de « la, la, la ». Je vous invite d’ailleurs à lire les paroles de cette chanson, qui sont particulièrement amusantes et aussi très réalistes malheureusement (http://www.songmeanings.net/songs/view/3530822107859429811/)
Inutile de dire que le public boira ses paroles tout au long de la soirée et sera tellement silencieux pendant certains titres, à tel point que Mike Rosenberg, alias Passenger, interprétera un titre a capela et sans micro.
Le concert s’est joué à guichets fermés et on comprend maintenant pourquoi : Mike Rosenberg est un troubadour des temps modernes qui accumule ses fans grâce à son lyrisme unique et son mélange d’humour mais aussi de tristesse.

Article : Nathalie Barbosa


http://passengermusic.com/

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