Live Report : Jungle by Night – Nancy Jazz Pulsations 2013

La 40e édition du Nancy Jazz Pulsations, c’est fini ! Le festival a fermé ses portes au petit matin dans le parc de la Pépinière, après deux concerts intenses dans le Magic Mirrors.

Jungle by Night et les NJP, c’est pas du nouveau ! Les néerlandais avaient déjà offert leur musique caractéristique au festival l’an dernier, et c’est avec plaisir qu’on fait la queue pour les retrouver dans le Magic Mirrors. Le public est au rendez-vous et les curieux et afficionados déjà conquis se pressent à l’entrée. Plus de places ! Il y a quelques déçus, on les abandonne à leur sort et on se met dans le bain : après avoir passé les portes du chapiteau, comme d’habitude, on oublie vite où il est posé. La soirée commence avec le DJ set de Manu Boubli et Claude Sérieux, qui a chauffé la salle avant l’arrivée du groupe. L’atmosphère est agréable et les rythmes chauds et planants mettent le public dans l’ambiance. On entend des rires, on voit des danses folles ou langoureuses, on se prend un peu de bière sur les chaussures. On est quelque part en Amérique du Sud, ou peut-être en Afrique… Cuba ? Tout simplement une autre planète. L’identité sonore est planante et la foule danse volontiers et se détend.

Quand les Jungle by Night entrent en scène, l’enthousiasme monte encore d’un cran et les spectateurs encore attablés se lèvent pour aller rejoindre la piste déjà pleine à craquer. Et ça vaut le coup ! Les Jungle by Night envoient du lourd et sont faits pour la scène. Du la funk qui donne la bougeotte, certes, mais aussi ces accents de jazz qui nous rappellent que les NJP ont le chic pour dénicher des groupes qui renouvellent le genre. Les fidèles resteront jusque tard dans la nuit pour danser sur les rythmes afrobeat du groupe, dans un contexte chaleureux et amical. Les cuivres ravissent le public qui en redemande, et c’est sous des applaudissements nourris que la troupe quitte la scène. La soirée se termine à des heures indécentes, et les NJP nous rappellent qu’ils savent faire la fête. A l’année prochaine !

Article : Marine Pellarin

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