Live Report – Jimmy Cliff – Lez’Arts Sceniques 2012

Live Report – Jimmy Cliff – Lez’Arts Sceniques 2012

La légende du reggae Jimmy Cliff a foulé le sol alsacien ce dimanche 28 juillet en faisant l’honneur de sa présence pour la fin de cette onzième édition du festival Lez’Arts Sceniques. Rencontre au sommet d’un chanteur en pleine forme !

Parmi les stars conviées à se présenter face au public de Sélestat, petite bourgade sympatoche du sud de l’Alsace, Jimmy Cliff était très certainement la plus attendue. Du moins par le plus grand nombre, Ministry et Rancid ayant rencontré un succès d’estime tout à fait mérité. Le Jamaïcain, fêtant cette année ses cinquante ans de carrière, a eu le culot d’arriver en courant sur scène, entouré d’enfants et narguant allégrement le public d’une souplesse impressionnante du haut de ses soixante-quatre ans. Car oui, Jimmy Cliff chante encore et plutôt bien mais arrive accessoirement aussi à lever sa jambe au-dessus de sa tête.  Simplement impressionnant (> les explications dans son interview (à venir).

Jimmy Cliff - Photo : Juliette Delvienne

Mais Jimmy Cliff n’est pas venu au festival Lez’Arts Sceniques afin d’administrer un cours d’aérobic sur des airs reggae à la foule compacte. Au-delà de ses succès que sont Reggae Night, Rivers of Babylon ou encore I can see clearly now, Jimmy Cliff a fait la leçon aux jeunes et plus âgés de sa capacité à fédérer les foules. Celui qui se targue d’avoir pu jouer avec la terre entière – dont notamment Bernard Lavilliers, encore lui ! – et d’être présent sur tous les labels a également démontré sa fabuleuse capacité à incorporer dans la musique reggae des dizaines d’influences. Du blues au rock, Jimmy Cliff cuisine et fignole chacun de ses morceaux à l’image d’un plat savant, reprenant au passage la chanson composée par Tim Amstrong – leader de Rancid – composé pour son nouvel album « Rebirth ».

Jimmy Cliff - Photo : Juliette Delvienne

Un détour par Hakuna Matata, popularisée grâce à un certain film de la firme Disney baptisé Le roi Lion et une fin de concert sur Wonderful world (with beautiful people) et voilà le sexagénaire hors de la scène, suivi de sa petite dizaine de musiciens, le sourire aux lèvres et débordant toujours d’énergie. Chapeau l’artiste !

Article : Ugo Schimizzi

Retrouvez tous les articles dans notre dossier consacré au Festival Lez’Arts Sceniques 2012 sur : http://magazine-karma.fr/live/live-report-dossier-special-festival-lezarts-sceniques/

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