Interview : Wildpath

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Wildpath voit le jour en 2001. Leur premier album, Nyx Secrets, sort au Japon (Staygold) en 2006. Il entre au Top 50 des magasins HMV et se classe dans les 5 révélations métal de l’année. Il est suivi en 2009 par Non Omnis Moriar, puis en 2011 par Underneath, double album dont un cd entièrement orchestral (Brennus/Staygold). Fort du soutien du public et des chroniques en France comme à l’international, Wildpath continue depuis son chemin et revient en 2014 avec son nouvel opus, Disclosure, encore une fois déterminé à concilier rock, métal, électro, folk et symphonique dans un souci constant d’harmonie et d’énergie.

Toujours étonner, laisser à l’auditeur le soin de découvrir ce qui se cache sous chaque note de musique, se laisser porter, changer de cap autant que de tempo : Wildpath invite au voyage, un voyage au cours duquel chaque étape et chaque tournant d’un chemin aussi tortueux que sauvage recèle son lot de surprises et de révélations. Marjolaine Bernard, la chanteuse du groupe, nous en a dit un peu plus.

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Bonjour Marjolaine ! J’aime bien savoir d’où provient la dénomination des groupes avec lesquels je parle. Donc d’où vient ce nom « Wildpath » ?
En toute sincérité, je n’étais pas présente lors du choix du nom du groupe, donc je ne vais pas m’aventurer à te raconter une histoire, qui après ne sera pas exacte. Je n’étais pas là pour participer au choix, par contre je peux dire que les « chemins sauvages » est une belle image pour notre musique et qu’elle est très représentative de ce que nous faisons. C’est un mélange entre fantasy, symphonique et metal, donc c’est ce que nous sommes.

J’ai constaté que vous mettez beaucoup d’efforts et de temps sur les visuels. L’album Disclosure notamment est très travaillé en matière de visuels, avec un artwork par chanson…
Chez Wildpath, nous faisons tout nous-même. Nous voulons proposer une expérience des plus complètes possibles à l’auditeur. Donc oui, dans nos albums, on met les paroles, mais aussi pas mal d’images pour emmener les gens dans notre univers. Dans nos clips aussi, on essaie de faire voyager le plus possible.

D’où le nom « Petrichor » sur une de vos chansons ?
Absolument ! On aime beaucoup et chaque personne peut imaginer l’odeur que cela représente. Wildpath n’est pas seulement une aventure auditive mais olfactive aussi (rires) !

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Peux-tu nous parler de cette couverture assez énigmatique ?
Oui, on y voit un grand building perdu au milieu des montagnes. Sans renier nos albums précédents, nous avons voulu renouveler notre style. Entre la scène d’un vieux théâtre et la cellule d’un asile, l’héroïne de Disclosure va devoir se résoudre à l’abandon de ce qu’elle a été. Les visuels de l’album s’inspirent de l’architecture américaine du début des années 1930 afin de confronter l’immensité d’un monde que l’héroïne refuse, avec une intimité qui a été brisée. Elle est face à l’immensité de la civilisation. Les différentes chansons parlent des étapes qu’elle subira. Un des sujets étant comment la création et la créativité cèdent la place aux idées « normales » et préconçues du monde.

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Vous avez choisi un mot pour chaque titre de chanson. C’était voulu ?
Au départ, non. Mais finalement au fur et à mesure, on s’est dit que ce serait bien d’avoir un mot qui représenterait chaque étape de notre héroïne. Cela fait partie du concept de l’album.

Comment procédez-vous quand vous composez ?
En règle générale, tout part de notre claviériste et notre guitariste, Alexis Garsault et Olivier Caron, qui eux proposent toujours une première bouture qui est déjà assez complète. Après chacun retravaille sa partie, propose de nouvelles choses et s’approprie le morceau.

Quels sont vos objectifs pour l’année 2015 ?
On aimerait faire un maximum de live et de concerts afin de partager l’album avec un maximum de personnes. Ce qui est sympa, c’est qu’avec cet album nous avons prévu de faire un set acoustique, ce qui n’était pas possible avec l’album précédent, qui était enregistré avec un orchestre symphonique. Nous recherchons donc des festivals de metal mais pas que. On aimerait aussi pouvoir le jouer en acoustique.

Une région ou une ville où tu aimerais jouer ?
Je dirais la Bretagne, car j’ai de la famille là-bas, mais sinon j’aime aussi les villes comme Lyon. Idéalement j’aimerais sortir un peu de France et pouvoir aller en Belgique, en Suisse ou au Luxembourg. D’ailleurs, les groupes de metal au Luxembourg : contactez-nous pour des échanges de concerts !

Le message est passé ! J’ai vu que votre premier album a été distribué exclusivement au Japon. Vous ne voulez pas aller là-bas ?
Si, un jour ! L’idée de tourner là-bas serait vraiment top, mais les prix exorbitants nous en empêchent pour le moment. Il y a aussi l’Amérique du Sud qui nous botterait bien.

Une dernière question avant de terminer : notre question rituelle. Beatles ou Rolling Stones ? Et pourquoi ?
Ce n’est vraiment pas évident ! Je dirais peut-être les Beatles car ce groupe a un côté mythique. En plus il a bercé mon enfance comme mes parents les écoutaient beaucoup.

Propos recueillis par : Nathalie Barbosa

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