Interview : Greenwich Cavern – 30 mars 2012

Greenwich Cavern donnait un concert sur les terres luxembourgeoises, au Why Not, à Dudelange vendredi 30 mars 2012. Nous y étions, l’occasion de réaliser une interview du groupe, que nous avons déjà pu croiser à différentes reprises, notamment en première partie de Ten Years After.

Karma : Quelles sont vos impressions après le concert ?
Eric Revel – bassiste de Greenwich Cavern : C’était vraiment cool, même si on ne voyait rien. On était un peu aveuglés par un mur de lumière et de son. Le « caf’conç »(café-concert ndlr) c’est le plus dur pour un musicien, mais c’est la meilleure école du rock. Ici, les fans se gagnent un par un.

Karma : Comment sentez-vous ce nouveau line up en power trio (basse-batterie-guitare) ? De notre côté, nous avions peur d’un manque par rapport à la dernière fois avec un harmonica, mais visiblement, ce n’est pas le cas.
Eric Revel :  Marco Balland travaille sur son album solo qui sort prochainement, dans l’intervalle cela permet à Olivier (le chanteur/guitariste ndlr) et à moi de nous concentrer sur la composition et de donner la direction voulue au groupe, en incluant des guests sur différentes dates. On ne sent pas le manque du quatrième parce que le power trio fonctionne comme cela . Il y a une osmose explicite avec le batteur, ce qui est parfait pour un bassiste.

Karma : Vous nous avez proposé une reprise de la chanson Amsterdam de Brel, elle-même reprise quelques années plus tard par Bowie. Pourquoi ce choix ?
E. R. : Nous avons voulu faire un mélange de l’original de Brel et de la version de Bowie. Pour nous, c’est une manière de résumer toutes les influences du groupe. L’esprit du groupe évolue tout le temps et cette chanson est un peu le reflet de ce grand mix.

Karma : Des nouvelles de votre prochain album ?
E. R.  : Nous avons fini d’enregistrer le nouvel album avant hier. La date de sortie sera annoncée très prochainement. Il devait initialement s’appeler « Texas blood », mais on hésite encore. On était partis sur un univers assez sombre, finalement on a exploré différents thèmes, allant d’une ambiance texane aux Beatles sans toutefois négliger les ballades. Finalement on a tout gardé.

Karma : En quoi est-il différent du premier ?
E. R.  : On ne peut pas dire que c’est l’album de la maturité mais en tout cas, c’est celui du virage. Celui où nous avons trouvé notre direction musicale. Nous nous sommes adaptés aux influences de chacun. C’est le mix des influences qui a permis de créer différents univers et de donner une identité très variée à l’album. On a même pensé à rajouter une section cuivre. C’est vraiment une suite de chansons qui nous plaisaient mais sans direction prédéfinie initiale.

Karma : Et l’actualité du groupe en dehors de cet album ?
E. R. : Nous terminons actuellement un DVD promo qui permettra de montrer ce que sait faire Greenwich en mode acoustique et rock’n'roll. On fera une pause cet été, mais on pense déjà au troisième album que nous irons enregistrer en Irlande. Cela devrait se faire le plus vite possible. L’idée est d’aller à la rencontre de musiciens et d’enregistrer avec eux sur place pour donner une couleur unique à l’album. On planche également sur une tournée dans toute la France à la fin de l’année mais pour l’instant je ne peux pas en dire plus. On essaye d’avoir une vision à long terme du groupe.

Karma : une question à présent pour l’ancien patron du Galaxie. Nous avons appris tout récemment l’annulation du Sonisphere UK. Des nouvelles de l’édition française ? 
E. R.  : Aucune inquiétude à avoir pour la  version française. L’affiche peut encore  bouger, je vous le dis en exclusivité. Il y aura également éventuellement une partie du festival en indoor.

Propos recueillis par : Guillaume Hann & Ugo Schimizzi

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