Triggerfinger –Trianon (Paris)

C’était hier soir, le 26 mars de l’an de grâce 2014, c’était Triggerfinger, c’était au Trianon, et ça envoyait sévèrement ! En détails ? Le Trianon, c’est une sacrée belle salle comme on les aime, façon vieux théâtre avec double étage de balcons et le sol qui bouge tout seul grâce aux pogos du public.

Triggerfinger, c’est trois gus, tout de noir vêtus, mais avec qui tu passes une bien chouette soirée.
Le premier c’est Mario, le batteur fou, avec un level maximum en dextérité et une tête qui rigole tout le temps.Le deuxième, c’est Monsieur Paul, à la basse. Il a le crâne qui brille, la carrure d’un videur de boite new-yorkaise et les lunettes de Walter White, le drugdealer le plus célèbre de la planète.Et le troisième c’est Ruben, chanteur et guitariste en mode dandy charismatique, qui envoûte les spectateurs avec sa voix de crooner et ses trois mots de français entre deux chansons. Le tout, c’est rock, folk, mélodique, énergique et ça te met grave le sourire aux lèvres.

Triggerfinger, c’est aussi et surtout un public multivitaminé, avec du vieux, du jeune, du posé, du déchainé, et même une femme enceinte qui sautille. Au moins on est sûr que le rejeton n’écoutera pas Henri Dès !

Bref, un concert de Triggerfinger, c’est également le moment de jouer Perfect Match, le premier single de l’album By Absence Of The Sun, qui sortira le 21 avril.
Et c’est l’occasion de faire chanter les filles sur I Follow Rivers, la reprise de Lykke Li qui fit un bien fou à la notoriété de notre fameux trio belge.
Sans oublier un solo de batterie magistral pendant lequel Paul et Ruben vont voir s’il reste encore des chips dans les coulisses, car Mario fait sonner les étoiles et emmène le public avec lui. Loin, très loin.

Triggerfinger au Trianon, en fait, c’est comme une bonne bière en terrasse aux premiers rayons du printemps… Ca fait du bien et on en redemande.

Article & photographies : Juliette Delvienne